La version gratuite de Google Analytics, également appelée Universal Analytics, avec ses 86% de part de marché, est la solution d’analyse Web la plus utilisée à ce jour. Elle offre tout un éventail de fonctionnalités, elle a été créée par les marques les plus reconnues dans le monde entier et… elle est gratuite. Pas étonnant qu’elle soit si prisée.
Certes, sur le plan commercial, l’idée d’une plateforme d’analyse gratuite lancée par le géant tech paraît géniale. Mais comme la majorité de produits gratuits, elle a ses limitations. Il est crucial que vous compreniez ce qu’elles représentent, comment elles impactent les objectifs de vos projets, et ce que vous pouvez en faire.
Table des matières
- Quelles sont les limitations de Google Analytics ?
- Qu’est-ce qui a changé dans Google Analytics 4 ?
- Solutions aux limitations de Google Analytics
Quelles sont les limitations de Google Analytics ?
1. Données échantillonnées
Puisque Google Analytics échantillonne vos données, ce n’est qu’un sous-ensemble de votre trafic qui est analysé et utilisé pour estimer vos résultats globaux.
Voici l’explication de Google: « Imaginez que vous voulez estimer le nombre d’arbres sur une surface de 100 acres. A supposer que la répartition des arbres était assez uniforme, vous pourriez compter le nombre d’arbres dans 1 acre et puis, le multiplier par 100. »
Google échantillonne les données afin de réduire le volume de traitement nécessaire pour gérer chaque compte Google Analytics gratuit. Bien que cette approche puisse bien fonctionner dans l’exemple cité ci-dessus, pour vous, elle ne serait pas valable car les personnes qui visitent votre site Web sont tout sauf “assez uniformes”. Si elles l’étaient, à quoi serviraient vos analyses avancées que vous effectuez pour mieux comprendre les visiteurs? Pourquoi cartographier leurs parcours ?
L’échantillonnage des données, quand a-t-il lieu ?
Lorsque vous franchissez le seuil de 500K sessions, l’échantillonnage s’active, mais il existe des exceptions. « La complexité de votre implémentation Analytics et des requêtes de segmentation, l’application des filtres de vue, ou bien une combinaison de ces facteurs » peuvent tous en résulter, explique Google dans son guide de support technique.
Même des sites Web à faible trafic peuvent être concernés par l’échantillonnage, si vous utilisez des :
- rapports personnalisés,
- filtres de vue,
- segments,
- longues plages horaires
And flow visualization reports, such as user flow, behavior flow, events flow, goal flow, have a lower threshold of 100K Et les rapports de visualisation de flux, mesurant les flux d’utilisateurs, de comportements, d’événements ou d’objectifs, ont tous un seuil bien inférieur à atteindre (100K de sessions) avant que l’échantillonnage des données ne commence.
Ce qui peut résulter en divergences dans les rapports. Google en parle dans ses matériaux d’assistance technique : « Les rapports de visualisation de flux, y compris les taux d’entrée, de sortie et de conversion, peuvent différer des résultats présents dans les rapports par défaut (“Behavior and Conversions reports”), qui sont basés sur un ensemble d’échantillons différent. »
Quel impact l’échantillonnage des données aurait sur vos rapports ?
L’échantillonnage présente un récit inexact de ce qui se passe sur votre site Web et augmente les risques de biais.
En effet, au lieu de vous donner une vue d’ensemble, les données échantillonnées impliquent une erreur de mesure, dont le taux dépend de la taille et de la qualité de l’échantillon prélevé. Et vous ne pouvez pas être sûrs que votre logiciel choisira un ensemble représentatif de votre trafic.
De ce fait, vos rapports risquent de ne pas être pas assez précis, ni fiables, pour en faire des calculs spécifiques, tels que le montant des revenus.
Comment résoudre le problème de l’échantillonnage des données ?
L’échantillonnage se produit en fonction du nombre de visites et de sessions avec lesquelles vous travaillez, et de la complexité de votre configuration d’analyse.
Si vous souhaitez utiliser Google Analytics et accéder à des données non échantillonnées, vous devriez choisir des options de base, telles que les rapports standards, ou éviter celles avancées. Vous pouvez également limiter les cadres temporels analysés.
Néanmoins, toutes ces solutions limitent votre flexibilité dans la gestion de vos données. Vous pourriez également passer à Google Analytics 360, mais lui aussi, il échantillonne les données, sauf qu’à partir de 100 millions de sessions par mois.
Or, si vous demandez des rapports fiables, des analyses avancées et une capacité de traiter différents cas d’utilisation (par exemple suivre le parcours client complet), vous aurez besoin d’ensembles de données complets. Avec des données non échantillonnées, vous ne manquerez aucune information précieuse et vos rapports seront fiables. Le point positif est qu’il existe d’autres plateformes d’analyse qui vous aideront à atteindre ces objectifs, et elles sont disponibles en versions non payantes.
Apprenez davantage sur l’échantillonnage des données et son impact négatif sur votre reporting dans : Raw data and sampled data: How to ensure accurate data
2. Aucun accès aux données brutes
Avec Google Analytics vous n’avez pas d’accès aux données brutes. On ne vous fournit que des informations agrégées, présentées sous la forme d’un résumé, ce qui vous empêche d’effectuer des analyses sophistiquées et laisse craindre que vos rapports manquent de détails précieux.
En effet, pour obtenir plus de précision et entrer plus dans les détails, les analystes s’appuient sur des données… brutes. Pourquoi ? Parce que ce type de données provient directement de la source. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel formulaire, programme ou rapport. Comme il s’agit de données non traitées, vous les façonnez en fonction de vos besoins et vous effectuez des évaluations avancées.
En outre, vous pouvez également les visualiser comme vous le souhaitez, par exemple, les exporter vers des outils de business intelligence et de visualisation tels que Tableau, Microsoft Power BI et Sisense. De cette façon, vous êtes en mesure de multiplier les sources de données, pour ensuite nettoyer, façonner et modéliser votre ensemble de données dans le rapport souhaité.
De plus, fusionner des informations provenant de différentes sources vous permet de créer un ensemble de données central et de vous débarrasser des silos de données.
Malheureusement, Google Analytics ne vous permet de travailler avec des données brutes qu’avec le forfait payant. Et tout de même, certains bloqueurs seront toujours là, à moins que vous n’achetiez l’accès à BigQuery, un autre produit Google. Ce qui entraîne encore plus de coûts supplémentaires qui dépendent de votre volume de données.
Cela dit, si vous souhaitez appliquer de nouveaux filtres et visualisations, gagner de nouveaux points de vue, peut-être cela vaut le coup de vous tourner vers d’autres fournisseurs qui proposent des données brutes, sans efforts supplémentaires. Vous les obtiendrez gratuitement et n’aurez pas besoin de plugins, ni d’outils supplémentaires : une seule API vous permettra d’accéder directement à toutes ces données.
3. Nombre d’appels (hits) limité
En fait, vous pouvez en avoir jusqu’à 10 millions par mois. Cependant, il est crucial de ne pas confondre ceux-ci avec le nombre de visiteurs ou de sessions. L’article d’assistance Google explique que « chaque interaction d’un utilisateur peut être envoyée à Analytics en tant qu’appel individuel, y compris, mais sans s’y limiter, chaque page vue, visionnage de l’écran, événement ou transaction e-commerce. Ainsi, une même session peut aboutir à plusieurs appels. »
Les visiteurs de votre site génèrent plusieurs appels au cours d’une même visite. Pour des projets plus petits, les 10 millions seraient suffisants pour effectuer une analyse bien fondée. Cependant, lorsque vos projets d’analyse deviennent plus avancés et que le trafic augmente, vous arriverez à ce seuil de 10 millions assez rapidement.
Alors, que se passe-t-il lorsque vous atteignez ce plafond ? Il se peut que vos appels en excès ne soient pas suivis. Vous risquez également de perdre l’accès aux rapports que vous avez déjà créés ainsi que de ne plus avoir la possibilité de suivre avec précision l’activité sur votre site.
Selon les conditions d’utilisation Google « il n’y a aucune garantie que les appels supplémentaires seront traités. Si une propriété dépasse la limite mensuelle d’appels, un avertissement peut s’afficher dans l’interface utilisateur et vous pouvez être empêché d’accéder aux rapports. »
Avec le seuil de 10 millions d’appels dépassé, quelles sont vos options ?
L’équipe de Google vous contactera pour vous proposer une mise à niveau vers Analytics 360. Si le tarif élevé de Google Analytics 360 vous paraît inadmissible, considérez d’autres solutions. Vous pouvez rester sur le plan gratuit et :
- Augmenter votre fréquence d’échantillonnage. Google Analytics traitera moins de données et vous travaillerez avec des informations moins précises. Plus élevé le taux d’échantillonnage est, plus dilué et biaisé devient votre rapport.
- Adopter une stratégie moins détaillée. Événements personnalisés, pages consultées, synchronisation utilisateur… tous ces événements (et de nombreux autres) génèrent des appels. Ce sont des constituants clés d’une analyse approfondie, mais pour réduire le nombre d’appels, vous devrez les sacrifier.
Cependant, les deux solutions diminuent l’efficacité de vos analyses, tout en augmentant leur difficulté.
Si vous gérez des projets d’analyse plus volumineux et complexes, vous aurez plutôt besoin d’un outil qui vous offre plus de flexibilité, tout en vous permettant de suivre autant d’actions, d’événements et de propriétés que vous le souhaitez. Ainsi, vous serez en mesure d’atteindre vos objectifs spécifiques et d’obtenir des données précises.
4. Google Analytics : une conception qui ne serait pas concernée par la vie privée
Google Analytics n’a pas été conçu dans le respect de la vie privée. Il s’en sort bien avec certaines restrictions, telles que la sécurité des données, mais échoue dans d’autres domaines : principalement la transparence et l’octroi du contrôle des données aux individus. De ce fait, c’est vous qui relevez la responsabilité de la protection des données.
Puisque l’importance de la conformité aux réglementations augmente, il vaut la peine de considérer des plateformes d’analyse qui offrent un ensemble complet de fonctionnalités relatives à la protection de la vie privée.
Pour en savoir plus sur la montée des réglementations concernant la protection des données, consultez nos articles :
Cadre de consentement manquant
Google Analytics n’a pas de cadre de consentement fiable. Cela devient problématique si vous exécutez des projets d’analyse car ils impliquent souvent la collecte de données personnelles. Diverses réglementations sur la protection des données exigent d’obtenir le consentement des personnes si vous souhaitez traiter ces données. Si tel est votre cas, il est préférable que vous ayez un logiciel conforme à la confidentialité et qui vous permet de travailler avec des données au niveau de l’utilisateur.
Google a lancé Funding Choices, une plateforme de gestion du consentement dédiée aux grands éditeurs qui monétisent leur inventaire de données à l’aide des produits Google. La plateforme a été approuvée par l’IAB (Interactive Advertising Bureau) dans le cadre du Transparency and Consent Framework (TCF 2.0) pour le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’UE.
Cependant, l’Autorité belge de protection des données et le Conseil irlandais des libertés civiles considèrent ce consentement basé sur le cadre IAB comme non conforme au RGPD. En fait, selon leurs explications, ce mécanisme de consentement priverait les individus de leurs droits fondamentaux à la vie privée.
Malheureusement, bien que cette plateforme s’intègre aux outils publicitaires, tels que Google Ad Manager et AdMob, elle ne vous offre pas de solutions pour gérer les données d’analyse. Cela signifie que les utilisateurs qui souhaitent collecter des informations sur les visiteurs à l’aide de Google Analytics doivent toujours trouver leur propre façon de gérer les consentements et les demandes de données.
Or, idéalement, il vaudrait mieux d’avoir une plateforme d’analyse dotée d’une gestion de consentement intégrée, car cela vous évitera de vous soucier des intégrations supplémentaires avec des outils tiers.
En effet, disposer d’un mécanisme de consentement approprié présente deux avantages clés. Tout d’abord, il vous permet de respecter la vie privée des individus et assure la conformité aux lois de protection de données. Deuxièmement, il vous aide à collecter davantage de données à partir de sources plus variées, y compris les zones de post-connexion.
Aucun accès aux données anonymes
Bien que les réglementations en matière de confidentialité puissent varier d’un pays à l’autre, dans la plupart de cas, vous n’êtes pas autorisés à recueillir des données personnelles sans le consentement des individus. Une limitation qui peut être, toutefois, contournée, comme l’illustre l’exemple de la CNIL française (l’autorité de protection des données) qui a accordé une exemption pour la mesure d’audience sans consentement, y compris de données anonymes.
Les données anonymes sont utiles quand les utilisateurs ignorent ou refusent le consentement. Cela vous permet de collecter des données plus souvent, même dans certaines juridictions dotées d’une réglementation stricte en matière de confidentialité des données. C’est pourquoi les fournisseurs d’analyse proposent différentes manières d’obtenir ce type de données.
En savoir plus sur les différentes façons de collecter des données dans : 6 ways analytics software collects data online – plus a comparison of 5 popular platforms
Ce n’est pas le cas avec Google Analytics car il ne vous permet pas d’anonymiser complètement les données : même si vous ne souhaitez pas traiter des données personnelles, vous ne pouvez pas l’éviter car chaque utilisateur reçoit un identifiant unique. De cette façon, Google Analytics peut vous donner des détails tels que le nombre de personnes qui visitent votre site et qui y reviennent. Néanmoins, ces identifiants en ligne sont des données personnelles en vertu du règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’UE.
Les données anonymes sont des données sans aucun identifiant personnel, direct ou indirect, qui pourraient vous permettre d’identifier un individu. Ce ne sont pas des données personnelles au sens du RGPD
Selon le considérant 26 du RGPD :
Il n’y a dès lors pas lieu d’appliquer les principes relatifs à la protection des données aux informations anonymes, à savoir les informations ne concernant pas une personne physique identifiée ou identifiable, ni aux données à caractère personnel rendues anonymes de telle manière que la personne concernée ne soit pas ou plus identifiable.
Pour éviter d’envoyer des données personnelles à Google Analytics, Google vous conseille d’exploiter l’option de hachage minimale avec l’algorithme SHA256. Vous trouverez ici le guide de Google à ce sujet.
Cependant, en vertu du RGPD, les données hachées sont toujours considérées comme des données personnelles et vous avez besoin d’un consentement valide du visiteur pour les collecter et les traiter. Cela peut entraîner de graves pertes de données, car de 30 à 70 % des visiteurs ne consentent pas à suivre leurs données personnelles.
En savoir plus sur les détails des données personnelles dans notre livre blanc : What is PII, non-PII and personal data? And how to protect each
Emplacement de données imposé
Lorsque vous utilisez Google Analytics, vos données sont conservées dans différents centres de données Google, et vous ne savez ni où ni lesquelles d’entre elles pourraient avoir un impact sur votre conformité légale. Voici pourquoi :
Retrouvez ici la liste complète des data centers.
Si votre organisation traite des données personnelles et opère dans plusieurs pays, il vous est indispensable de connaître les lois locales sur la confidentialité des données. Cela comprend également les lois des pays où les données sont collectées et stockées. De plus, vos protocoles internes ou les normes de l’industrie peuvent vous demander de conserver les données en interne.
Notamment, certains pays tels que l’Australie, le Canada, l’Allemagne, l’Inde, la Russie et la Suisse ont des lois qui vous obligent à stocker les données personnelles de leurs résidents à l’intérieur des frontières physiques du pays.
Si vous collectez des données sur les résidents de l’UE, il est fortement conseillé de les conserver sur des serveurs à l’intérieur des frontières de l’UE. Une telle pratique rend rassembler et traiter les données beaucoup plus faciles. Elle vous permet également d’éviter tous problèmes juridiques et réglementaires possibles avec des transferts de données en dehors de l’UE.
Bref, en trouvant une plateforme d’analyse qui vous permet de stocker des données sur vos propres serveurs ou de choisir des sites de stockage, vous favorisez la conformité à ces obligations et vous vous concentrez davantage sur l’utilisation des données pour vos projets. Piwik PRO, par exemple, vous permet de stocker vos données dans votre propre abonnement cloud et de choisir parmi plus des 60 sites de cloud privé, y compris un centre de données basé en France, détenu par l’UE.
Contrôle limité de données
Le contrôle des données signifie que vous êtes la seule partie ayant accès aux informations client et que vous gérez la manière dont elles sont utilisées. Mais avec Google Analytics, ce n’est pas possible.
Comme Google Analytics conserve vos données dans des centres de données aléatoires, vous ne connaissez pas les emplacements des serveurs et ne pouvez pas surveiller qui accède à ces données.
Dans ses conditions d’utilisation, Google revendique le droit de conserver et d’utiliser vos données, indiquant que :
Google et ses filiales en propriété exclusive peuvent conserver et utiliser, sous réserve des conditions de leur politique de confidentialité (https://policies.google.com/privacy?hl=fr), les informations collectées lors de votre utilisation du service.
En d’autres termes, les informations que les utilisateurs recueillent dans la plateforme sont partagées avec les utilisateurs d’autres produits Google, tels que :
- Google Ads
- YouTube
- Google AdSense
Vous pouvez le lire notamment dans la Politique de confidentialité et conditions d’utilisation de Google :
De nombreux sites Web et applications utilisent les services Google pour améliorer leur contenu et le garder gratuit. Lorsqu’ils intègrent nos services, ces sites et applications partagent des informations avec Google.
De plus, les données collectées par les utilisateurs de Google Analytics permettent à Google de profiler les utilisateurs.
Cette pratique paraîtrait alarmante pour toute organisation qui exige une confidentialité totale de données. Plus d’entités ont accès à vos données, plus grand devient le risque que leur sécurité soit compromise. Puisque vous ne pouvez pas contrôler la façon dont Google utilise ses données, il est difficile d’adapter leur collecte aux choix de confidentialité des individus.
Pourquoi le contrôle des données est-il si important ? Parce qu’il vous offre davantage de flexibilité et favorise des analyses sophistiquées. Une fois que vous arriverez à gérer les données de manière appropriée, vous serez en mesure d’obtenir des détails au niveau de l’utilisateur et de collecter des données à partir de plusieurs sources, telles que les zones de post-connexion.
Pour en savoir plus sur la politique de confidentialité de Google, consultez notre article : Google Analytics, est-il conforme au RGPD ? 10 questions à considérer [mis à jour]
5. Absence de service client et d’assistance technique dédiés
La configuration et la maintenance des analyses pour votre site est une tâche longue et compliquée. Pourtant, le seul support que vous obtenez de la part de Google Analytics est la documentation en ligne et les forums communautaires. Bien que son énorme base d’utilisateurs ait donné lieu à de nombreuses communautés dédiées aux problèmes de la plateforme, vous devrez toujours naviguer dans ces informations, trier ce qui est obsolète, non pertinent ou non applicable.
Ce type d’assistance n’est pas suffisant lorsque des questions brûlantes surviennent ou que vous êtes confrontés à des problèmes d’analyse complexes. C’est aussi une question de temps dont vous aurez besoin pour apprendre tous les rudiments de la plateforme ou parcourir le Web dans l’espoir de trouver les réponses.
Mais le service client de haut niveau vous donne plus que des instructions et des réponses aux questions techniques.
En particulier, avec assistance dédiée, vous serez en mesure de résoudre des problèmes simples et complexes, ainsi que d’atteindre des objectifs d’analyse spécifiques. Travailler avec une personne réelle qui vous guide tout au long du processus d’intégration ou vous assiste dans la formation sur les produits, vous permet de vous mieux familiariser avec une plateforme d’analyse. Par conséquent, vous saurez mieux profiter de ses fonctionnalités et effectuer des analyses poussées.
Qu’est-ce qui a changé dans Google Analytics 4 ?
À première vue, Google Analytics 4 ne présente aucune limite, mais les données qui s’y trouvent sont assez différentes. La plateforme dispose d’un nouveau modèle de données, où tout est différent : allant des rapports, passant par les points de suivi et métriques, et terminant par l’interface utilisateur. Vous n’y trouverez pas, par exemple, la plupart de rapports par défaut présents dans Universal Analytics, la version actuellement la plus prisée. En effet, si vous êtes habitués à Universal Analytics, vous devrez passer du temps à apprendre à utiliser la nouvelle plateforme.
De plus, vous pourrez accéder aux données brutes, mais pas gratuitement car pour le faire il vous faudra BigQuery qui, quant à lui, est payant.
Les utilisateurs expérimentés de Google Analytics recommandent d’utiliser Google Analytics 4 avec Universal Analytics car la nouvelle version est en constante évolution. Il manque d’intégrations importantes, par exemple avec Google Search Console ou Optimizely, et certaines mesures standards.
Le passage d’Universal Analytics à Google Analytics 4 n’est pas si simple car vous ne pouvez pas migrer de données, ni de paramètres d’une plateforme à une autre. Il faut repartir de zéro.
Les autres limitations de Google Analytics 4 sont les mêmes que celles d’Universal Analytics. Vous devrez donc faire face à des problèmes tels que le manque de fonctionnalités de confidentialité, l’absence de support dédié et les options d’hébergement limitées.
Solutions aux limitations de Google Analytics
Google Analytics ne fait pas toujours l’affaire. C’est peut-être gratuit, mais pas sans ses limitations. Certaines d’entre elles semblent faciles à gérer tandis que d’autres peuvent constituer de vrais obstacles. C’est pourquoi il est nécessaire que vous compreniez leur impact sur vos affaires.
Si ces limitations posent un problème sérieux, vous pouvez passer à Google Analytics 360, avec un prix élevé, ou rechercher un autre fournisseur.
Il existe d’autres options gratuites, mais elles sont également limitées. Vous ne pouvez pas réduire complètement le prix sans imposer certaines contraintes, dont le nombre réduit de fonctionnalités, l’échantillonnage des données, la performance réduite, le manque de protection de la vie privée.
Il vaut donc la peine d’en être conscient avant d’investir votre temps et vos efforts pour y passer de Google Analytics. Certaines de ces plateformes offrent une transition en douceur d’un plan gratuit et limité à un plan payant avec des fonctionnalités et des capacités supplémentaires. D’autres enlèvent des limitations spécifiques pendant que vous vous inscrivez pour un plan plus élevé.
Vous trouverez peut-être utile de découvrir en quoi ces fournisseurs diffèrent et comment ils peuvent vous aider à atteindre vos objectifs à court et à long terme. C’est pourquoi nous avons élaboré une comparaison de plateformes d’analyse Web gratuites → que nous vous recommandons de consulter si vous souhaitez avoir un aperçu plus détaillé.
De même, pour en savoir plus sur les plateformes d’analyse conçues pour des projets plus volumineux, veuillez vous familiariser avec le reste de nos comparaisons :
Piwik PRO vs. Google Analytics 360 →
Piwik PRO vs. Matomo →